L'après midi à Conques, dans l'Aveyron
Jeudi 12 juillet ; l'été prend ses marques en douceur. Il fait beau, le ciel est magnifique. Des nuages cotonneux parcourent l'espace bleu et renvoient une lumière douce. La chaleur finalement pas très forte permet de rouler vitres ouvertes et de capter l'odeur de l'herbe qui sèche, le parfum des moissons.
Direction Conques, depuis St Félix de Lunel, une quinzaine de kilomètres à l'écart du flot des voitures ; cette route n'est pas la plus connue car habituellement Conques se découvre en arrivant de Rodez, Salles la source par la vallée du Dourdou. Ici, la route serpente, descend progressivement dans le creux où se blottit l'abbatiale
|
|
Conques est sur le chemin de St Jacques, celui qui vous fait traverser le massif central depuis Le puy en Haute Loire. Vous arrivez ici, après la traversée de l'Aubrac, magnifique en ce mois de juin, coloré des genêts à balai fleuris, une descente dans la partie nord-aveyronnaise de la vallée du Lot, le petit village d'Espeyrac et enfin Conques. Une pause s'impose et le calme du lieu s'offre à vous ; des refuges sont là pour vous accueillir.
Pour les adeptes des visites de musée, un espace permet de découvrir des reliquaires et la statue de Sainte Foy. Nous sommes restés en externe, plutôt tentés par le beau soleil et le site en lui-même.
|
|
|
|
L'abbatiale romane est évocatrice de cette période. Les vitraux ont été modifiés dans les années 90 ; leur créateur est Pierre Soulages. Un musée est en construction à Rodez et est dédié à cet artiste, enfant du pays, "spécialiste de l'outrenoir". A Conques, les réactions sont marquées, on aime ou on n'aime pas ; simplement, et au-delà de toute considération artistique, l'intérieur de l'abbatiale est plutôt lumineux pour une construction romane.
D'autres photos sont dans l'album Conques (dans la colonne de droite du blog).
Panorama depuis le site de l'Escapadou, sur la route de Montignac.