Nature du jardin, nature sauvage
Le printemps pointe le bout de son nez et laisse quelques indices au jardin ; tout près du sol, les violettes et les pâquerettes marquent l'espace.
Dans l'hiver, de la mousse a poussé dans les anfractuosités des branches de l'altea.
Au coeur du Tarn, tout près d'une zone boisée, cela faisait plusieurs fois que j'avais repéré des chevreuils dans des parcelles agricoles. Ce samedi, à la tombée du jour, petite séquence de repérage... Je rentre dans les bois, pas très optimiste, en repérant au sol uniquement quelques traces de sangliers ; ici et là, dans les zones les plus humides, la terre a été labourée. Je lève la tête, et là, à 150 mètres, j'aperçois des animaux bondissants qui ne m'ont pas vu. Je me cache sous la frondaison des arbres et j'avance sans faire trop de bruit ; zut, les branches au sol craquent. Je m'arrête et m'assois. Les coudes sur les genoux, je pousse le zoom ; le diaphragme n'est pas terrible (6.3) et, la nuit tombant, je pousse les ISO. Il ne faudra pas trop zoomer sur les photos... Il faudra que je revienne ; un autre poste, un autre objectif et attendre sans bouger, protégé par le vent de face...