Autour de Poolewe, les jardins d'Inverewe, le phare Rua Reidh
Le décalage horaire avec l’Ecosse n’est que d’une heure, juste lié à des choix différents entre nos pays. Le Royaume Uni ne se donne qu’une heure d'écart avec l’heure solaire pendant l’été. Il est un matin où l’heure de ma tablette m’a trompé ; je me suis levé une heure trop tôt ! J’en ai profité pour faire le tour du village dans le calme - le grand calme du matin.
Petit aperçu en images. Une très belle rivière traverse Poolewe et les pêcheurs connaissent l’endroit. Si le cours d’eau n’était pas occupé le matin, il y avait en fin d’après midi des hommes avancés dans l’eau jusqu’à mi-cuisses.
Nous avons visité le jardin d’Inverewe. Il faut y consacrer du temps tant cet espace le mérite. Nous n’y étions, paraît-il, pas dans la période la plus spectaculaire et pourtant… Que dire des jardins enserrés dans les murs face à la baie de Poolewe ?
Inverewe | National Trust for Scotland
Rare species thrive in this heritage garden as the effects of the Gulf Stream meet the Highlands.
Commencer à citer quelques espèces, c’est oublier une trop grande partie de la liste… La balade sur la colline est superbe, de thème en thème. Les sous-bois nous protègent ce matin du vent assez présent ; le simple fait de se rapprocher du bord de l’eau rappelle que devant nous l’air n’a pas d’obstacle.
Nous sommes suivis de temps en temps par des rouge-gorges. En France, nous avons plutôt l’habitude de les voir l’hiver dans nos jardins, annonciateurs du froid ; ici, ce petit oiseau assez jaloux de son territoire nous a souvent accompagnés - surveillés - dans nos promenades en forêt.
Nous avons pris notre repas de midi à Gairloch, au chaud, les joues rosies par le grand air du matin. L’après midi, nous avons pris une route sans autre destination que le Ria Reidh Lighthouse.
Plusieurs kilomètres d’une route pas plus large que la voiture, des passing places et probablement la plus mauvaise météo de notre séjour. Se tenir droit pour prendre des photos supposait de bien prendre appui sur ses pieds, l’un devant, l’autre derrière, luttant pour garder l’équilibre et de déclencher avant que l’objectif ne soit couvert de fines gouttes d’une pluie pas trop abondante mais cinglante. Ce phare est aussi un lieu d’accueil pour les vacances, dépaysement et aération garantis. Arrivés au bout, il ne nous restait plus qu’à faire demi-tour et là de se rendre que finalement nous avions fait un “sacré paquet” de kilomètres.