Edimbourg

Notre périple en Ecosse débute à Edimbourg. Nous avons voyagé depuis Carcassonne et sommes arrivés en début d’après midi. Nous avions loué une voiture.

Nous avions fait notre location par le site Auto Escape ; l’avantage est de pouvoir choisir un type de véhicule, d’assurer la franchise directement auprès de ce courtier en ligne et permettre ainsi une prise en charge en cas d’accident. Les franchises sont souvent supérieures à 1000 euros ; prendre une assurance auprès du courtier ne coûte pas très cher alors que le coût proposé par le loueur pour réduire cette franchise est prohibitif. Une Honda Civic dernière génération nous attendait ; nous étions un peu en terrain connu. Changement de langue sur le GPS et nous voilà partis.

Conduite à gauche, le premier rond point demande une attention particulière ; les voitures arrivent à votre droite ! Mais on s’y fait vite.

Notre B&B se situait non loin de l’aéroport sur un axe permettant facilement l’accès au centre ville. Les propriétaires du Acer lodge sont débordants de gentillesse et d’attention.

Nous avons circulé entre le centre ville et le B&B de différentes manières : Uber, bus de ville mais aussi le soir dans un vrai taxi cab. Ne prenez pas votre voiture.

Nous étions à Edimbourg sur une période particulière, celle des festivals de musiques militaires traditionnelles ; au-delà des événements spécifiques, la ville est envahie de spectacles de rues et vous êtes continuellement sollicités pour aller assister à des spectacles de théâtres. On en vient à se demander si chaque immeuble ne contient pas en sous-sol une salle de spectacle. Ca foisonne, ça bouillonne en permanence.

Nous avons visité la ville sur deux côtés, new city et old city. Les deux entités sont séparées par le West Princess Garden, et son étrange fontaine bleue. Des transats rappellent l’été ; les toiles se gonflent sous le vent. Il fait quelques gouttes, mais cela ne dure pas. Quelques minutes après, le soleil revient réchauffer l’atmosphère.

Côté nouvelle ville, on est sur des rues et des constructions en équerre, bien rangées, mais que l’on oublie vite en déambulant. Nous avons dégusté un fish and chips fabuleux au Rose & Crown, probablement le meilleur de notre séjour.

La vieille ville occupe la colline autour du château ; nous n’avons pas visité ce dernier et sommes simplement allés sur l’esplanade, alors entourée de gradins pour les spectacles du festival. Dommage pour le point de vue.

Autour, quelques lieux sympathiques. Grassmarket est une place à l’histoire assez marquée ; aujourd’hui l’espace est ceinturé de belles terrasses sur sa partie au soleil. Il fait juste 20° ; il fait bon et les tables sont rapidement prises (il faisait ces jours-là plus de 35 à Albi…).

Au cimetière Geyfriars, paraît-il, les fantômes rôdent ; nous n’en avons pas rencontré. Par contre, il y avait de nombreux spectacles, bien vivants, sur High Street (quartier de Royal Mil) : musiciens, acrobates, rabatteurs pour du théâtre…

Victoria Street est une rue citée dans les guides ; en boucle et montante, elle est originale et le point de vue idéal se situe en haut, le long d’une belle rambarde en métal.

Il faut y passer, mais le mieux est de se perdre dans d’autres rues, plus authentiques.

(le drapeau français flotte sur ce bâtiment qui abrite le consulat)

Nous avons dîné pas loin du château de Lauriston, au nord est de la ville. Le coucher de soleil est splendide depuis le parking Marine Drive.