Cagnac et Saint Benoit de Carmaux, parmi les symboles miniers du Tarn
Sous le soleil d'un dimanche matin de décembre, lumière claire et air lavé par les pluies de la veille, température proche de zéro, direction le nord d'Albi, vers Cagnac et le site de Cap découverte.
Autour de Cap découverte, valorisation actuelle du site orientée vers les loisirs, les pistes cyclables accueillent les familles et les jeunes enfants en vélo, pressés de se débarrasser des roulettes. Plus loin, les vestiges de la mine ornent le paysage rappelant le travail de tous ces hommes. Les derniers mineurs ont travaillé pour l'extraction de charbon à ciel ouvert jusqu'aux années 1990. On se sent bien petit face à ces gigantesques outils... |
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Direction Saint Benoit de Carmaux et la cité de Fontgrande. Fontgrande est sans doute la plus "confortable", certains diront la plus "luxueuse", parmi l'ensemble des cités de mineurs carmausins. Les maisons construites dans les années 1920 regroupent deux logements symétriques, une véranda pour chacun au bois ouvragé et un jardinet. Fontgrande est également doté d’un groupe scolaire construit en 1930 avec un grand préau (et paraît-il un court de tennis privé destiné au directeur de l’école !).
Ce village de mineurs a été créé pour accueillir notamment les nouveaux travailleurs Polonais, Italiens et Espagnols. Ces familles remplacèrent à l'époque les mineurs du Nord de la France mobilisés au sud, dans le Carmausin, durant la Première Guerre mondiale. A l’issue de la guerre, ces derniers durent retourner dans leurs régions d’origine. Le manque de main d'oeuvre se fit ressentir avec de plus la mort de certains mineurs carmausins au combat. La Société des Mines de Carmaux décida, alors, de faire appel à des mineurs étrangers et entama la construction de nouveaux logements pour les héberger. |
Au détour du village, petite surprise, le marché de Noël occupe le coeur du village et une poignée de passionnés exposent de superbes 2CV.
Bon voyage